UNE
FEMME
DONT ON PARLE
Un film du grand Mizoguchi
AU CINÉMA
LE 22 FÉVRIER 2017
EN VERSION RESTAURÉE HD
Synopsis
Dans un quartier chaud de Kyoto, Hatsuko dirige une maison de geishas. Sa fille, Yukiko, étudie la musique à Tokyo. Celle-ci tente de se suicider après un échec sentimental. Sa mère décide de la reprendre chez elle bien que sa fille déplore son métier. Yukiko tombe amoureuse du médecin qui la soigne, ignorant qu'il est l'amant de sa mère…
"Du très grand Mizoguchi à voir et à revoir sans
modération pour vérifier encore et encore que c’est quand même lui le plus grand."
Claude Rieffe, À voir à lire
Réalisé en 1954, UNE FEMME DONT ON PARLE est film rare et trop méconnu, mais tout aussi puissant que les chefs-d’oeuvre de Mizoguchi L’INTENDANT SANSHO et LES AMANTS CRUCIFIÉS, tournés la même année, et à l’ombre desquels il était resté. L'art du cinéaste pour rendre l'émotion plus intense par l'épure de sa mise en scène y déploie toute sa force. A travers cette oeuvre, il dresse un magnifique portrait de femmes et pose un regard réaliste sur l’univers des geishas.
Presse et distribution
FILMS SANS FRONTIÈRES
Christophe CALMELS
70, bd Sébastopol - 75003 Paris
Tel : 01 42 77 01 24 / 06 03 32 59 66
Fax : 01 42 77 42 66
Email : distrib@films-sans-frontieres.fr
Fiche technique et artistique
Un film de Kenji Mizoguchi
Avec :
Kinuyo Tanaka : Hatsuko Mabuchi
Tomoemon Otani : Kenji Matoba
Yoshiko Kuga : Yukiko Mabuchi
Eitarō Shindō : Yasuichi Harada
Bontarō Miyake : Kobayashi
Chieko Naniwa : Osaki
Haruo Tanaka : Kawamoto
Hisao Toake : Yamada
Réalisation : Kenji Mizoguchi
Scénario : Yoshikata Yoda et Masashige Narusawa
Montage : Kanji Sugawara
Photographie : Kazuo Miyagawa
Musique : Toshirō Mayuzumi
Décors : Hiroshi Mizutani
Producteur : Kyûchi Tsuji
Japon – 1954 – DCP 2K – Noir & Blanc – VOSTF – 1.37 - Son mono
Durée : 84 min – Visa N°77238
« Prenez Ophuls et Lang, et vous aurez Mizoguchi : la souffrance féminine enserrée dans un étau. Comme le sceau de la douleur, un coin triangulaire s’enfonce dans l’image, coupant toute échappée ; cette géométrie du désespoir dessine un destin. Mizoguchi traite, dans ce film, d’une situation racinienne : les tourments d’une femme amoureuse d’un homme plus jeune qu’elle, qui se met à regarder sa fille. Rien de théorique dans cette mise en scène frémissante et tendue, fluide et acérée, subtile et impérieuse. Chez Mizoguchi, le souci de vérité n’entrave pas l’imagination. Sans juger ses personnages, le cinéaste exacerbe leurs rapports. Clarté et intensité conjuguent leurs pouvoirs. »
Philippe Roger, Télérama