LES AMANTS DIABOLIQUES 

( OSSESSIONE )

LE CHEF-D'ŒUVRE DE

LUCHINO VISCONTI 

 

Réalisé en 1942, Les Amants diaboliques est le premier long métrage de Visconti. Cette adaptation du célèbre roman de James M. Cain Le facteur sonne toujours deux fois fit scandale par l’image qu’elle donnait, en pleine domination fasciste, de l’Italie : le chômage, la misère, l’adultère. Les Amants diaboliques est considéré comme le premier film néoréaliste de l’histoire du cinéma. Un coup de maître !


AU CINÉMA
LE 21 FÉVRIER
 2018

EN VERSION RESTAURÉE HD

 

Synopsis

Dans un endroit isolé, en plein cœur de la plaine du Pô, Bragana tient une petite station-service avec son épouse, la jeune et séduisante Giovanna. Un jour arrive Gino, un vagabond, que le couple accueille pour quelques jours, en échange de menus travaux. Gino ne tarde pas à s'éprendre de la belle Giovanna. Les amants échafaudent un plan machiavélique pour se débarrasser du mari, devenu gênant. Ensemble, ils l'assassinent en faisant croire à un accident de voiture et parviennent à échapper à la justice. Lentement mais sûrement, le remords s'insinue dans leurs esprits. Le destin ne va pas tarder à les rattraper...



 

«Une date dans l’histoire du cinéma italien. Influencé par Renoir et Carné et surtout par le romancier naturaliste Verga, Visconti tourne l’un des premiers chefs-d’œuvre du néo-réalisme

Jean Tulard, Le Guide des Films

 

 



« Pour son premier film, Visconti lance le mouvement néoréaliste, mais s’en démarque par son pessimisme : ni bonté humaine ni renouveau moral. Les Amants diaboliques est une rupture brutale avec un cinéma italien annihilé par le fascisme (et ses films dits de « téléphones blancs »). Le pouvoir censura ce film de résistance, traversé par l’étonnante figure de l’Espagnol errant et homosexuel, inventée par Visconti. Déjà, derrière le cinéaste militant apparaît le poète et, derrière la volonté de saisir le vrai, son sens inné de la beauté magnifié par les paysages de la plaine de Pô. »

 

Christophe Pellet, Le Guide du Cinéma (Télérama Hors-Série)


Presse et distribution

 

FILMS SANS FRONTIÈRES

Christophe CALMELS

70, bd Sébastopol - 75003 Paris

Tel : 01 42 77 01 24 / 06 03 32 59 66

Fax : 01 42 77 42 66

Email : distrib@films-sans-frontieres.fr


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Fiche technique et artistique

 

 Réalisation : Luchino Visconti

 

Avec :

Clara Calamaï : Giovanna Bragana

Massimo Girotti : Gino Costa

Dhia Cristiani : Anita

Elio Marcuzzo : l'Espagnol

Vittorio Duse : le policier

Michele Riccardini : Don Remigio

Juan de Landa : Giuseppe Bragana

 

Assistants réalisateurs : Giuseppe De Santis et Antonio Pietrangeli

Scénario : Luchino Visconti, Mario Alicata, Giuseppe De Santis, Alberto Moravia (non crédité), Gianni Puccini et Antonio Pietrangeli (non crédité)

D'après le roman de James M. Cain : Le facteur sonne toujours deux fois

Musique : Giuseppe Rosati, et Georges Bizet (L'Amour est enfant de Bohême de Carmen, Je crois l'entendre encore des Pêcheurs de perles) et Giuseppe Verdi (extraits de la Traviata et Rigoletto), sous la direction de Fernando Previtali

Son : Arrigo Usigli, Tommaso Barberini

Photographie : Domenico Scala, Aldo Tonti

Opérateur : Gianni Di Venanzo

Montage : Mario Serandrei

Décors : Gino Franzi

Costumes : Maria De Matteis

 

Distribution : Films Sans Frontières

 

 Durée : 126 min. / ITALIE / 1942

DCP 2K / VOSTF / Noir & blanc / 1.37:1 / Mono 2.0 / Visa N°19826 


 

« Les Amants diaboliques fit en son temps l'effet d'une pierre jetée dans le jardin propret du cinéma fasciste. Le désespoir social de l'Italie mussolinienne y apparaît sans fard, et Visconti (débutant) fut à ce titre baptisé « néoréaliste ». Cette adaptation du Facteur sonne toujours deux fois frappe par son lyrisme, sa fièvre, sa poésie. Et par ses ambiguïtés. A la passion malheureuse des deux personnages clés s'ajoute celle de l'Espagnol, saltimbanque imaginé par Visconti, qui cherche un temps à détourner Gino de son funeste dessein. Et le mari, repoussoir dans l'histoire originale, suscite chez le cinéaste une affection paradoxale, non sans incidence sur la dramaturgie. Par son refus des jugements moraux conventionnels et sa puissance tragique, Les Amants diaboliques contient en germe toute une part de l'œuvre viscontienne. »

 

Louis Guichard, Télérama