HOLODOMOR
LA GRANDE FAMINE UKRAINIENNE
UN FILM DE GEORGE MENDELUK
AU CINÉMA LE 1er MARS 2023
« Un film essentiel que tout le
monde devrait voir ! »
Huffington Post
SYNOPSIS
Une évocation de la période dite de l'Holodomor, la grande famine qui a eu lieu en Ukraine en 1932 et 1933 et qui a fait plusieurs millions de morts. La vie d'un jeune homme est changée à jamais quand l'armée de Staline envahit l'Ukraine lors de cette période...
L'HOLODOMOR
Baptisée Holodomor ("extermination par la faim" en ukrainien), cette "Grande Famine" provoquée par la politique brutale de Staline, maître tout-puissant de l'Union Soviétique, a été assimilée à un génocide par le gouvernement ukrainien en 2006. Elle est depuis commémorée tous les 25 novembre. Le Parlement européen a également reconnu l'Holodomor comme un génocide le 15 décembre 2022.
Entre 1930 et 1933, plusieurs régions agricoles de l’Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) - parmi lesquelles le Kazakhstan, le Caucase du Nord et l’Ukraine - ont connu une effroyable famine. Celle‑ci a été à l’origine de la mort d’entre 7 et 8 millions de personnes.
En Ukraine, cette famine, causée artificiellement, s’est distinguée par son ampleur. Systématisée par les autorités soviétiques, elle faucha la vie d’environ 4 millions de paysans.
L’épisode a débuté en novembre 1929, avec l’annonce par la Pravda de l’avènement du « Grand tournant », à l’origine de la collectivisation forcée et de la « dékoulakisation », décidées par Joseph Staline. Leurs objectifs ? L’industrialisation rapide de l’URSS et le contrôle des campagnes. La répression s’est alors mise en place : expropriations, arrestations et déportations massives des propriétaires terriens, désormais désignés sous l’appellation « koulak ». Des entreprises agricoles collectives ont été instaurées, et ont pris la forme de fermes nationalisées (sovkhozes) et de coopératives (kolkhozes). Placées sous l’autorité de l’État, environ 30 % de leurs récoltes étaient prélevées.
En Ukraine, en réponse à ces réquisitions démesurées et à une répression croissante, la paysannerie s’est soulevée dès le début de l’année 1930. Craignant la résurgence d’un nationalisme ukrainien, les autorités soviétiques ont accusé les paysans révoltés d’être des saboteurs et des ennemis du prolétariat. Des brigades ont alors été envoyées pour mater les émeutes, fouiller les fermes, et confisquer récoltes, bétails et semis, ce qui eut des conséquences désastreuses sur la récolte suivante. Alors que des foyers isolés de « difficultés alimentaires » ont commencé à être répertoriés dès cette période, les autorités soviétiques ont réquisitionné près de 43 % de la récolte ukrainienne l’année suivante. En 1932, face à une situation alimentaire aggravée, un exode rural de masse a débuté. Par ailleurs, les collectes n’ont plus atteint les niveaux fixés.
Entre fin octobre 1932 et janvier 1933, les autorités ont intensifié la répression et instauré un blocus. Des patrouilles ont ainsi été mises en place, condamnant les personnes à rentrer chez elles, à être emprisonnées ou déportées en Sibérie et dans les camps du Goulag. La vente des billets de chemin de fer a été suspendue et les paysans privés de leur passeport. En outre, de nouvelles mesures ont été mises en place pour les districts « mis au tableau noir » : retrait des produits manufacturés et alimentaires, remboursement immédiat des crédits, arrêt du commerce, imposition exceptionnelle. À la fin du mois de janvier 1933, la moitié des kolkhozes et villages ukrainiens – 11 000 sur 23 000 – étaient ciblés.
« Grenier de blé » devenu « terre de sang », le paroxysme de ce crime de masse a été atteint dans les premiers mois de 1933 : chaque jour, des milliers de paysans ukrainiens sont morts, affamés. La famine instaurée artificiellement a alors pris l’appellation d’Holodomor : « l’extermination par la faim ».
En parallèle de cette tragédie, entre 1930 et 1933, plusieurs millions de tonnes de céréales ukrainiennes confisquées ont continué à être exportées. Les réserves de l’État soviétique, plusieurs millions de tonnes également, n’ont quant à elles pas été touchées. En février 1933, les autorités soviétiques ont débloqué une aide dérisoire et destinée en priorité aux villes, également touchées par les disettes, afin d’éviter des émeutes d’ouvriers.
Bien que de rares témoignages parvinrent à l’Ouest à l’époque, la chute de l’URSS et l’ouverture de l’accès à certaines archives ont permis de lever le voile et le silence sur cette période dramatique.
LES ACTEURS
Max Irons
Fils de l'acteur Jeremy Irons et de l'actrice irlandaise Sinéad Cusack, Max Irons grandit à Londres et y obtient un diplôme d'études supérieures de musique et de théâtre. D'abord mannequin, il commence par faire une apparition furtive dans un film dans lequel joue son père, Adorable Julia (2004).
Quelques années plus tard, il incarne le protagoniste d'un court métrage flirtant avec le fantastique (Unrequited Love), et écope d'un rôle secondaire dans l'adaptation du roman d'Oscar Wilde : Le Portrait de Dorian Gray. C'est en 2011 qu'il décroche son premier vrai rôle important au cinéma, celui du personnage d'Henry dans Le Chaperon Rouge, transposition gothique du conte de Perrault.
Sa carrière prend de l’ampleur en 2013, puisqu’il est sollicité pour un rôle de premier-plan dans le blockbuster américain futuriste Les Âmes Vagabondes, inspiré du roman éponyme de Stephanie Meyer, où il interprète le héros masculin aux côtés de Saoirse Ronan. La même année, il joue dans la mini-série britannique The White Queen. Il y interprète le rôle du roi d'Angleterre, Édouard IV.
En 2014, il apparaît dans le film The Riot Club, aux côtés de Sam Claflin, Douglas Booth et Natalie Dormer. L'année suivante, il joue dans le film dramatique britannico-américain La Femme au tableau.
Samantha Barks
Samantha naît et grandit à Laxey. Elle fait ses études à l'école primaire de Laxey et à la Ninian's High School de Douglas (Île de Man). Elle commence à apprendre la danse à 3 ans (ballet, danse moderne et claquettes). Après avoir suivi différentes formations dans l'île de Man (notamment celle de la Manx Ballet Company), elle s'installe à Londres pour suivre les cours des Arts Educational Schools.
Elle effectue sa première prestation dans le télé-crochet de la BBC I'd Do Anything qui recherchait un nouveau talent pour interpréter le rôle de « Nancy » dans la comédie musicale Oliver ! représentée dans le quartier West End de Londres. Elle termine troisième (2008).
Cela ne l’empêche pas de faire consécutivement ses débuts à la scène londonienne, on la voit notamment dans des comédies musicales comme Cabaret (2008), Les Misérables (2010-2011), puis dans Oliver ! qui est jouée en tournée dans tout le Royaume-Uni de 2011 à 2013.
Parallèlement, elle tient le rôle de Zoe dans la série musicale télévisée Groove High (2012).
Elle obtient ensuite le rôle d'Éponine dans l'adaptation cinématographique de la célèbre comédie musicale homonyme réalisée par Tom Hooper, Les Misérables (2012). Le film bat des records au box office et reçoit de multiples récompenses. De ce fait, elle est sollicitée par une nouvelle génération de cinéastes britanniques : John Stephenson qui réalise son deuxième film (The Christmas Candle), et le jeune Gary Shore qui réalise son premier film de long métrage (Dracula).
Terence Stamp
Issu d'une fratrie de cinq enfants (dont Chris Stamp, qui sera plus tard le manager des Who, un groupe de rock culte), Terence Stamp est initié très tôt au goût pour le cinéma : son premier souvenir est en effet Beau geste avec Gary Cooper, que sa mère l'emmène voir alors qu'il a seulement trois ans ! Après avoir fait ses études, il commence par travailler dans des agences publicitaires à Londres. Son désir de faire du cinéma est exhaucé d'une curieuse manière : réformé du service militaire pour cause de problème aux pieds, il décide de mettre à profit cette période de deux ans pour tenter sa chance dans le milieu. Dès son premier film, Billy Budd de Peter Ustinov (1962), il s'impose dans le rôle-titre, et remporte le Golden Globe du meilleur jeune espoir, avant de glaner trois ans plus tard le Prix d'interprétation du Festival de Cannes avec L'Obsédé, de William Wyler.
Acteur icône des 60's (on lui prête notamment des liaisons avec Julie Christie, Brigitte Bardot) et il croise la route de quelques-uns des plus talentueux cinéastes de l'époque, tels Joseph Losey (Modesty Blaise, 1966) ou John Schlesinger (Loin de la foule déchaînée, 1967). Sa carrière internationale l'amène à tourner fréquemment sous la direction de metteurs en scène italiens, Federico Fellini entre autres, pour l'une des trois Histoires extraordinaires (Toby Dammit) d'Edgar Allan Poe portées à l'écran en 1968 -Terence Stamp incarnera par ailleurs l'auteur américain dans The Black-out. La même année, il trouve son rôle le plus célèbre en prêtant ses traits au fascinant visiteur de Theoreme, de Pier Paolo Pasolini.
Durant la décennie suivante, le comédien se fait plus rare : il se retire en effet dix ans en Inde, très affecté par sa rupture avec sa compagne Jean Shrimpton. Revenu aux affaires à la fin des années 70, il endosse alors le costume du général Zod, méchant de Superman I et II. S'il figure au casting du Sicilien, de Wall Street et de The Hit, c'est toutefois son rôle de drag queen dans Priscilla, folle du desert (Stephan Elliott, 1994) qui marque les esprits, et lui vaut de multiples récompenses.
Le comédien retrouve peu après, avec L'Anglais, que Steven Soderbergh a écrit pour lui, le personnage -mûri- de petite frappe qu'il avait incarné trente ans plus tôt dans Pas de larmes pour Joy, de Ken Loach. Chancelier suprême du Sénat galactique dans Star Wars Episode 1 (George Lucas, 1999), il accomplit en 2001 une sorte de retour aux sources en jouant dans une comédie française (sa mère était française) : Ma femme est une actrice d'Yvan Attal. S'il participe à l'explosif Wanted : choisis ton destin (2008) ou encore la comédie Max la menace, on le retrouvera dans le nettement plus sombre Valkyrie, le film très attendu de Bryan Singer. En 2011, il s'illustre en haut fonctionnaire donnant du fil à retordre à Matt Damon dans L'Agence. Après avoir tenu le rôle principal de Song for Marion, le comédien enchaîne ensuite deux longs-métrage de Tim Burton, Big Eyes et Miss Peregrine et les enfants particuliers, dans lequel il interprète Abe, le grand-père du héros campé par Asa Butterfield.
LE RÉALISATEUR
George Mendeluk
Tout au long de sa carrière, il a travaillé en tant que réalisateur mais aussi scénariste pour le cinéma et la télévision.
Il a notamment participé aux séries Miami Vice, Night Heat, The New Alfred Hitchcock Presents, The Young Riders, Counterstrike, Kung Fu: The Legend Continues, Hercules: The Legendary Journeys, Poltergeist: The Legacy, Highlander: The Series, Highlander: The Raven, Queen of Swords, First Wave, Relic Hunter, Romeo!, Odyssey 5.
Mendeluk a également mis en scène les films Deck the Halls (2005) avec Gabrielle Carteris et Judicial Indiscretion (2007) avec Anne Archer et Michael Shanks.
Le réalisateur George Mendeluk a co-écrit le scénario d'HOLODOMOR, LA GRANDE FAMINE UKRAINIENNE avec Richard Bachynsky-Hoover. Les aspects historiques du film résonnent personnellement pour Mendeluk. Sa mère ukrainienne a survécu à la politique de famine stalinienne au début des années 1930 avant de rencontrer son mari en Allemagne et de s'enfuir avec le jeune George au Canada. Mendeluk, Bachynsky-Hoover et le producteur du film Ian Ihnatowycz ont en commun d'avoir grandi en Ontario et leurs parents ukrainiens ont émigré d'Europe dans les années 1940.
La direction de la photographie du film HOLODOMOR, LA GRANDE FAMINE UKRAINIENNE a été confiée à Douglas Milsome. Il a notamment collaboré avec Stanley Kubrick et John Alcott dans les années 1970, en tant que cadreur et photographe de deuxième équipe sur les films ORANGE MÉCANIQUE, BARRY LYNDON, SHINING, et est devenu le directeur de la photographie de Kubrick pour FULL METAL JACKET. Connu pour sa maîtrise des techniques de mise au point difficiles, notamment avec les lentilles idiosyncrasiques utilisées sur BARRY LYNDON pour filmer des scènes à la lueur des bougies, il a été consulté pour le projet final de Kubrick EYES WIDE SHUT.
Presse
BOSSA NOVA
Michel Burstein
32, bd Saint Germain - 75005 Paris
Tel : 01 43 26 26 26
Email : bossanovapr@free.fr
Distribution
FILMS SANS FRONTIÈRES
Christophe CALMELS
70, bd Sébastopol - 75003 Paris
Tel : 01 42 77 01 24 / 06 03 32 59 66
Email : distrib@films-sans-frontieres.fr
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FICHE ARTISTIQUE ET TECHNIQUE
Réalisé par
George Mendeluk
Avec :
Max Irons
Yuri
Samantha Barks
Natalka
Barry Pepper
Yaroslav
Terence Stamp
Ivan
*
Scénario
Richard Bachinsky Hoover
George Mendeluk
Directeur de la photographie
Douglas Milsome
Montage
Stuart Baird
Lenka Svab
Costumes
Tatyana Fedotova
Galina Otenko
Aleksandra Stepina
Décors
Martin Hitchcock
Vladimir Radlinski
Musique
Benjamin Wallfish
Production
Ian Ihnatowycz
Stuart Baird
George Mendeluk
Chad Barager
Jaye Gazeley
Distribution
Films Sans Frontières
Durée : 1h43 / Canada / Visa N°
DCP 2K / VOSTF / Scope 2.35 / Couleur / 5.1